Démystifions quelques idées préconçues sur l’entrepreneuriat collectif
Mythe 1 : Les entreprises collectives sont toujours de très petites tailles
C’est faux!
La réalité est tout autre. Les entreprises collectives varient en taille, allant des petites initiatives locales aux larges organisations d’envergure internationale. Bien que l’on associe souvent ce modèle à de petites structures, certaines entreprises sous le modèle de l’entrepreneuriat collectif ont su croître et opérer à l’échelle mondiale. Pensons à Desjardins, l’une des plus grandes coopératives financières au monde, qui démontre qu’une organisation collective peut se développer tout en respectant ses valeurs coopératives et communautaires. La Croix-Rouge, une organisation humanitaire d’envergure mondiale, fonctionne aussi selon un modèle collectif en répondant à des besoins critiques tout en appliquant des principes d’autogestion et de solidarité. Ces exemples confirment que l’entrepreneuriat collectif, aussi connu sous le nom d’économie sociale, peut s’appliquer à d’importantes entreprises tout en exerçant une influence positive sur les communautés, à l’échelle locale et même internationale.
Pour découvrir un organisme bien de chez nous qui incarne à merveille cette réalité, on vous invite à consulter l’article de blogue au sujet de La Coopérative de soutien à domicile de Laval.
Mythe 2 : On ne peut pas gagner d’argent ni faire de profit en entrepreneuriat collectif
C’est faux!
Au contraire, lorsque l’entreprise collective génère des surplus, elle est alors en mesure d’accomplir sa mission première et de réinvestir dans ses services à la communauté. Contrairement aux entreprises traditionnelles où les bénéfices sont redistribués aux actionnaires, les organisations collectives réinvestissent leurs surplus pour maximiser leur impact social. Par exemple, il serait possible pour une coopérative agricole d’utiliser ses excédents pour acheter de nouvelles terres ou améliorer ses installations, ce qui lui permettrait d’offrir plus de produits biologiques locaux à prix abordable. De même, un OBNL dédié à l’aide aux sans-abri pourrait réinvestir ses surplus pour offrir davantage de services gratuits, tels que des programmes de formation professionnelle, des repas ou des hébergements temporaires. Ces profits permettent aussi de bonifier les conditions de travail, d’offrir des salaires compétitifs, et de constituer des réserves pour des projets à long terme.
Mythe 3 : Les entreprises collectives ne sont pas innovantes
C’est faux!
Dans les faits, les entreprises collectives sont souvent à la pointe de l’innovation, car elles cherchent fréquemment à résoudre des enjeux là où le secteur public ou privé n’y arrivent pas. De plus, les entreprises collectives peuvent rencontrer des obstacles inhérents au système économique dominant comme l’accès au financement traditionnel, le manque de reconnaissance institutionnelle et le manque de ressources. Dans des contextes en constante évolution, elles doivent donc mettre en œuvre des solutions novatrices et flexibles et envisager des partenariats improbables tels que des partenariats public-privé-social pour rester compétitives. Enfin, le rôle clé joué par les entrepreneurs dans l’adoption de modèles d’économie circulaire et leur capacité à mesurer et à valoriser non seulement les profits financiers, mais aussi les bénéfices sociaux et environnementaux témoignent de leur rôle en tant qu’acteurs de changement et d’innovation.
Mythe 4 : L’entrepreneuriat collectif ne s’applique pas à tous les secteurs d’activité
C’est faux!
L’entrepreneuriat collectif ne se limite pas aux services sociaux ou communautaires et s’étend à de nombreux secteurs, y compris ceux historiquement dominés par le privé. Les entreprises collectives et les organismes à but non lucratif (OBNL) opèrent dans des domaines variés comme la technologie, l’agriculture, les arts et le développement durable. Ces entreprises comblent souvent des « trous de service » en proposant des solutions innovantes aux besoins locaux, grâce à des partenariats inédits et à une formule collaborative. Par exemple, en agriculture, des coopératives travaillent pour promouvoir des pratiques durables, tandis que dans le domaine des technologies, certaines entreprises sociales développent des outils pour améliorer l’accès numérique en milieu rural. L’entrepreneuriat collectif offre une flexibilité et une capacité d’adaptation qui permettent d’aborder les enjeux provenant de secteurs très diversifiés, tout en restant fidèle à ses valeurs d’inclusion et de bien-être communautaire.
Pour découvrir un organisme bien de chez nous qui incarne à merveille cette réalité, on vous invite à consulter l’article de blogue au sujet de la Ferme Jeunes au travail.
Mythe 5 : L’entrepreneuriat collectif est une économie pauvre et marginale qui n’intéresse pas les jeunes
C’est faux!
En fait, c’est tout le contraire! Loin d’être marginal, l’entrepreneuriat collectif sociale représente un modèle dynamique, flexible et profitable pour les jeunes entrepreneurs qui souhaitent avoir un impact social tout en construisant des entreprises modernes et prospères. Issus de divers secteurs comme la gestion, l’environnement ou la technologie, les jeunes voient dans ce modèle la possibilité de réconcilier ambitions professionnelles et engagement pour le bien commun. En s’appuyant sur des montages financiers ingénieux, combinant subventions gouvernementales, dons privés et philanthropiques et prêts avec conditions avantageuses, ces entrepreneurs réussissent à financer des initiatives à grande échelle, parfois même à l’international. Ce modèle offre une flexibilité qui permet aux jeunes entrepreneurs d’aller plus loin, tout en préservant les valeurs sociales au cœur de leur projet.
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