Un laboratoire d’innovation commerciale voit le jour à Laval
Lab Achetons plus ici, un projet pilote qui marque une nouvelle étape.
Accéder à de nouveaux marchés, mieux gérer les risques, stimuler l’innovation, améliorer sa compétitivité : les bénéfices de l’exportation sont nombreux. À Laval, de plus en plus d’entreprises comprennent que la croissance passe aussi par l’international.
« L’exportation est importante pour bien des raisons, explique Bonnet Huor, commissaire aux affaires internationales et main-d’œuvre chez Laval économique. Elle injecte des capitaux étrangers dans l’économie, ce qui crée de l’activité et des emplois localement. Et pour les entreprises, c’est un levier majeur de croissance et de compétitivité. »
De plus, les entreprises qui exportent ont tendance à investir davantage dans l’innovation, à mieux se structurer et à renforcer leur performance à long terme. « L’exportation pousse à faire mieux. Elle permet aussi de répartir les risques : si un marché ralentit, un autre peut prendre le relais. »
On croit parfois que seules les sociétés bien établies peuvent exporter. « C’est une fausse croyance, précise-t-il. Un grand nombre d’entreprises qui exportent ont moins de 20 employés et employées. » La taille n’est pas un frein : avec une offre solide et une bonne préparation, le succès international est tout à fait accessible.
Certains modèles sont même conçus dès le départ pour l’exportation, sans passer par le marché local. On les qualifie de « Born Global » : des structures créées avec une vocation internationale, dès leur fondation.
Et, comme le rappelle Bonnet Huor : « Si on n’est pas sur les marchés étrangers, c’est l’étranger qui va venir sur nos marchés. Alors, tant qu’à faire, allons-y sur les leurs. »
L’exportation est une démarche stratégique qui demande des ressources. « Ce n’est pas sans risques. En moyenne, on parle d’un investissement de 85 000 à 100 000 $ avant d’obtenir des résultats. Certains y arrivent plus vite, d’autres mettent des années à le faire. »
Avant de viser un marché, il faut d’abord faire un diagnostic. « Si le diagnostic montre qu’une entreprise n’est pas prête, on préfère être honnêtes et lui dire. Ce n’est pas toujours facile à entendre, mais au fond, c’est lui rendre service. On lui fait économiser temps, argent… et beaucoup d’énergie. »
Cependant, même lorsqu’une organisation est apte à exporter, encore faut-il cibler les bons marchés. L’idée n’est pas de se disperser, mais de concentrer ses efforts sur les marchés les plus accessibles et porteurs à court terme. Laval économique accompagne les organisations dans une étude de priorisation de marché pour orienter les investissements là où les retombées ont le plus de potentiel.
Comme chaque entreprise est unique, Laval économique devient un partenaire de choix à chaque étape de leur parcours à l’exportation. « Notre mandat, ce n’est pas de vendre des services. C’est de faire en sorte qu’elles réussissent, qu’elles créent de la richesse ici. »
Tout commence par un diagnostic sans frais. « On passe deux à trois heures avec l’organisation, on analyse ses capacités, on identifie les forces et les éléments à travailler. Suivent les étapes : étude de marché, plan d’affaires international, validation auprès de clients potentiels, soutien aux missions commerciales (individuelles ou de groupe) et même accompagnement en commerce électronique.
« On va très loin. La seule chose qu’on ne fait pas, c’est signer le contrat à leur place », renchérit Bonnet Huor, sourire en coin. « Mais pour tout le reste, on est là. »
Et les destinations? Le marché canadien hors Québec est souvent négligé, mais très accessible. L’Europe, grâce aux accords de libre-échange, offre aussi de belles occasions. Quant aux États-Unis, ils demeurent le principal marché d’exportation, mais leur accès exige une stratégie bien pensée.
« Une organisation qui mise seulement sur un prix plus bas ne tiendra pas la route. Pour réussir, il faut miser sur l’innovation, le savoir-faire, l’automatisation », conclut M. Huor.
Il suffit parfois d’un bon accompagnement pour se lancer. Et si l’exportation devenait votre prochain levier de croissance? Parlez-en avec l’équipe de Laval économique. C’est peut-être le début d’un grand virage.
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