Derrière les conteneurs qui quittent Laval se cachent parfois des trésors de savoir-faire. C’est le cas de Bedcolab, une entreprise bien enracinée dans le paysage lavallois depuis 1967. Elle conçoit du mobilier de laboratoire pour les plus grands centres de recherche du continent… Et même au-delà.
Bedcolab se spécialise dans l’aménagement d’environnements de laboratoire, conçus pour répondre à des normes rigoureuses et offrir une grande adaptabilité. Au fil des décennies, l’entreprise est devenue un acteur incontournable de son secteur, offrant des projets clés en main allant de la fabrication jusqu’à l’installation sur site.
« Le marché du Québec, à lui seul, ne suffit pas à soutenir notre volume de production. L’exportation est donc devenue un pilier stratégique et les États-Unis représentent pour nous un marché naturel, compte tenu de la proximité géographique et des normes compatibles », explique Ronald Bédard, président de Bedcolab.
Aujourd’hui, environ 75 % du chiffre d’affaires de l’entreprise provient de l’extérieur du pays. Le Nord-est américain est même considéré comme une extension du marché local.
Parmi les réalisations marquantes, on retrouve un projet d’aménagement de 600 000 pieds carrés de laboratoires pour Dow Chemical au Texas, soit l’équivalent de 10 terrains de football américain entièrement dédiés à la science! La société de biotechnologie Moderna de Laval, l’Université de San Francisco, Yale, Harvard, McGill et bien d’autres centres de recherche universitaires comptent aussi parmi la clientèle de l’entreprise.
Si les États-Unis demeurent leur principal débouché, Bedcolab a également réalisé des projets au Moyen-Orient, notamment aux Émirats arabes unis (Abou Dhabi), au Koweït et en Arabie saoudite. Ces marchés, bien que plus complexes à gérer, offrent un fort potentiel de diversification. Laval économique prépare d’ailleurs une mission dans cette région et Bedcolab envisage d’y participer afin d’explorer de nouvelles occasions de partenariat.
Pour soutenir sa croissance, l’entreprise a choisi de miser sur la robotisation. Grâce notamment au programme Virage techno offert par Laval économique, elle a pu acquérir un robot plieur autonome, qui peut opérer de nuit.
« Grâce à la robotisation, on a pu grandir de l’intérieur sans ajouter de pieds carrés. Et je crois que notre équipe y a vu un soutien, pas une menace », souligne M. Bédard.
Bien que le carnet de commandes soit bien rempli jusqu’en 2026, le contexte économique nord-américain reste à surveiller. Certaines coupes dans le financement public de la recherche, notamment aux National Institutes of Health (NIH), ont ralenti ou mis sur pause certains projets, principalement aux États-Unis.
La relation entre Bedcolab et Laval économique remonte à l’époque de Laval Technopole. Monsieur Bédard a même siégé à un comité consultatif réunissant des entreprises exportatrices, visant à faire entendre leur réalité sur le terrain.
« On n’amène pas du vieil argent à Laval. On amène de l’argent neuf, récolté au-delà des frontières. Et ça, c’est possible quand on est bien soutenu, que ce soit par des subventions ou des missions d’exploration. »
En plus de l’aide reçue pour intégrer la robotique, l’entreprise bénéficie d’un accompagnement personnalisé, bien arrimé à ses ambitions. Grandir à l’international tout en restant ancré dans sa communauté, c’est aussi ce que permet une collaboration durable avec Laval économique.
Comme Bedcolab, découvrez comment Laval économique peut vous accompagner.
Lab Achetons plus ici, un projet pilote qui marque une nouvelle étape.
Exportation : la clé pour faire croître votre entreprise à l'international
Terrox, un acteur incontournable de l’accélération des startups technologiques au Québec