Mise en contexte
Selon le Worldwide Digital Transformation Spending Guide de l’International Data Corporation (IDC), la transformation numérique a représenté près de 1800 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 17,6% par rapport à 2021. Ces investissements faramineux indiquent que les entreprises des quatre coins du monde adoptent une cadence de changement majeure quant à leur maturité numérique.
Tout porte à croire que cette « 3e révolution industrielle » offre aux entreprises canadiennes un accès à des opportunités de croissance et d’innovation. Toutefois, force est de constater que ces dernières ne sont pas saisies au pays, surtout en ce qui a trait au domaine manufacturier. Des études menées par le groupe Organization for Economic Cooperation and Development ont révélé que « le secteur manufacturier canadien est toujours en retard quant à sa productivité par rapport aux autres pays du monde occidental ».
Au Québec, on observe que la plupart des industries se retrouvent en queue de peloton en matière de numérisation entre l’industrie 3.0 et l’industrie 4.0. Ce phénomène vulnérabilise nos entreprises face à leurs concurrents internationaux dont les opérations internes et externes sont davantage numérisées.
À l’heure actuelle, de grandes quantités d’informations et de données sont encore sur papier ou dans les machines, là où leur potentiel n’est pas exploité. Par ailleurs, entre 2017 et 2019, moins de 10 % des entreprises canadiennes ont déclaré utiliser l’intelligence artificielle selon Statistique Canada.
Le secteur manufacturier est celui le plus touché par les conséquences de cet écart numérique. Afin de promouvoir les avantages de cette transformation numérique, Laval économique désire mettre en lumière différentes pistes d’innovation. Le modèle TEMMRA aidera notre équipe et les académiques associés à soulever les plus prometteuses.
Projet de départ
Mesure de la maturité et de la transformation numérique
Prochaines étapes :
- Développer et tester un outil de mesure pour le niveau de maturité numérique des entreprises.
- Dresser un portrait comparatif entre la maturité numérique de la Ville de Laval et celle d’autres villes canadiennes.
- Créer un indice de compétence numérique et élargir l’instrument de mesure pour l’adapter au niveau sectoriel.
- Développer et tester une plateforme d’auto-évaluation des compétences numériques et pratiques liées à la culture numérique.
- Établir une feuille de route sectorielle écosystémique qui assure l’arrimage entre technologies et compétences.